
Titre original : Le disséminateur
Genre : Science-Fiction
Année : 2012
Publication : Solaris 183
Site Web : revue-solaris.com
Qu’aimeriez-vous dans cette histoire?
Une petite curiosité littéraire. Une créature vraiment bizarre. Une utilisation originale du thème du réchauffement climatique.
Résumé
La Terre a connu plusieurs cycles de réchauffement et de refroidissement. À chaque cycle, des espèces sont nées, ont prospéré et ont disparu. Les êtres humains ont provoqué leur propre extinction en réchauffant eux-mêmes leur planète. Avec la montée de la température, des espèces anciennes, autrefois éteintes, reviennent à la vie et découvrent, avec étonnement, leur nouveau monde.
Revue de presse
Deux nouvelles intéressantes. Le Disséminateur de Philippe-Aubert Côté relate les affres étonnantes d’un arbre survivant du Crétacé. Le texte de Luc Dagenais, Les dieux pure laine, très transfictionnel, est en plus écrit quasi en québécois Fuck it Tabarnak !
Phenix Web
Petit Poucet en salade, de Geneviève F. Goulet : Le plat le plus prometteur peut être gâché par un ingrédient. Cette nouvelle courte et savoureuse confirme le talent de l’auteure de cette nouvelle originale qu’était Les pantoufles de Louis XVI, parue il y a deux ans, dans le numéro 175. Le disséminateur, de Philippe-Aubert Côté : Entre animal et végétal, un prédateur revenu de loin. Une autre excellente et originale nouvelle d’un autre auteur que j’ai découvert en lisant la revue, et dont j’ai bien aimé les textes, notamment Pour l’honneur d’un Nohaum, parue dans le numéro 176.
Les chroniques de l’imaginaire
Lors du congrès Boréal 2012 était organisé un concours de nouvelles écrites sur place en une heure et inspirées d’une photographie. Challenge difficile et distinguant deux catégories : les écrivains chevronnés et les novices. Philippe-Aubert Côté a remporté la première et Geneviève F. Goulet, la seconde. Les deux textes sont forcément courts : un peu plus d’une page pour “Petit Poucet en salade” de Geneviève F. Goulet et presque trois pour “Le disséminateur” de Philippe-Aubert Côté, qui affiche une plus grande ambition. Alors que le Poucet quatrième servant d’offrande à l’ogre est traité avec humour, mais semble un peu facile, lui imagine une conséquence inédite au CO2 libéré à tour de bras dans l’atmosphère. Ne risque-t-on pas de réveiller des forces enfouies ? En tout cas, belle performance des deux auteurs qui se sont pliés avec succès à cette discipline périlleuse. Toutefois, une mention spéciale à Philippe-Aubert Côté. C’est là que l’on voit l’intérêt de séparer les participants.
Yozone
Origines de cette histoire
Un autre prix d’écriture sur place, rédigé dans des circonstances particulières lors du Boréal 2012. En effet, au terme d’un épuisant marathon, je venais de déposer ma thèse et j’étais exténué sur tous les plans. En proie à de violents maux de tête, j’ai passé tout le congrès sur les analgésiques, avec l’impression de regarder la réalité derrière une lentille déformante…
Un groupe d’amis soucieux de me changer les idées m’incita alors à participer au concours d’écriture sur place. Le matériau inducteur fourni par Julie Martel était une image représentant une figure étrange regardant à travers le feuillage. Comment je partis de cette image pour en arriver au disséminateur, je n’en ai aucune idée… Je me souviens juste d’une ivresse où les idées surgissaient avec frénésie et s’emboîtaient naturellement les unes dans les autres. Un mythe tenace prétend que l’alcool, les médicaments et les drogues peuvent alimenter la création. Personnellement, j’en doute fort : je n’ai jamais eu besoin de quoi que ce soit pour alimenter mon travail – exception faite du café. 😉 Pour ce que j’ai constaté, l’ivresse d’un verre de vin ou d’une bière endort plus qu’autre chose… Si j’ai à chercher une cause à l’improvisation derrière le disséminateur, j’irais plutôt voir du côté de la fatigue provoquée par la rédaction d’une thèse. Je ne saurais toutefois recommander aux aspirants auteurs de prendre des médicaments ou de s’inscrire à un doctorat pour chercher de l’inspiration… Il y a des méthodes plus efficaces et plus sécuritaires, croyez-moi !
Références
Mureliane. (2012). Critique du Solaris 183. Les chroniques de l’imaginaire. Récupéré le 2014-12-06 à : http://www.climaginaire.com/index.php/climaginaire/Revue-fanzine/Revue/Solaris-Numero-183
Peeters, B. (2012). Critique du Solaris 183. Phenix Web. Récupéré le 2014-12-06 à : http://www.phenixweb.net/Solaris-no-183
Schnebelen, F. (2012). Critique du Solaris 183. Yozone. Récupéré le 2014-12-06 à : http://www.yozone.fr/spip.php?article14437