Le premier de sa lignée

Titre original : Le premier de sa lignée

Genre : Science-fiction

Année : 2008

Publication : Solaris 168

Site Web : revue-solaris.com

Qu’aimeriez-vous dans cette histoire?

Une intrigue combinant polar et SF. Des personnages bigarrés. Des posthumains emplis d’humanité.

Résumé

Avoir un corps conforme à ses rêves… Facile! Que vous souhaitiez avoir l’apparence d’un athlète pour séduire, celle d’une chimère humain-animal pour explorer de nouveaux sens, ou celle d’un cyborg comme les héros de vos dessins animés d’enfance, tout est possible grâce à la néomorphose! Mais il faut respecter certaines règles : seuls les adultes consentants peuvent en bénéficier, et en aucun cas leur transformation n’est transmise à leur descendance…

Ugo Morell, un écologiste à tête de loup, met son museau au service du SPVM de Montréal. La scène de crime qu’on lui demande de renifler en cette chaude nuit d’été réserve bien des surprises… Le meurtrier qu’il espère débusquer est peut-être lié à son propre passé. Et le motif du crime risque de bouleverser le monde entier…

Revue de presse

[Philippe-Aubert Côté] tente, dans Le premier de sa lignée, une esquisse de polar de SF animale plutôt réussi, avec ses détectives ’néomorphes’.

Phénix-Web

Dans Le premier de sa lignée, [Philippe-Aubert Côté] change totalement de registre : dans ce monde, les essentialistes sont convaincus que la néomorphose est à interdire, et enlèvent le premier bébé néomorphe. Une belle histoire tendre et cruelle, qui donne envie d’en lire davantage.

Les chroniques de l’imaginaire

Origine de cette histoire

Au printemps 2007, alors que j’habitais Montréal depuis quelques mois, Joël Champetier refusa une nouvelle intitulée Pièces manquantes que j’avais soumise à Solaris l’année précédente. Devant mes questions pour améliorer ce texte, Joël m’invita à participer aux ateliers d’écriture d’Élisabeth Vonarburg. J’entrai en contact avec celle-ci et m’inscrivis à l’activité, prévue pour le mois suivant. Exigence: produire un texte d’une quinzaine de pages qui servirait de matériau à travailler.

N’ayant aucune idée, pressé par le temps, je collai sur mon babillard une image trouvée sur le Web : celle-ci représentait un soldat de la Deuxième Guerre mondiale doté de traits animaliers discrets. On ne remarquait qu’au second coup d’œil qu’il avait un museau et de la fourrure. Mon défi : construire une histoire à partir de ce singulier personnage. Le déclic vint quelques jours plus tard, alors que, pour un travail universitaire, je lisais un texte sur l’éthique de la chirurgie esthétique. En levant les yeux, j’aperçus mon soldat animalier et songeai : « C’est un soldat-loup. C’était un homme, mais il a acquis ses traits lupins grâce à une nouvelle méthode de chirurgie esthétique. Parce que dans le futur, on peut vous métamorphoser aussi facilement que la nature transforme une chenille en papillon. »

Je jetai sur une pile de dossiers l’article sur la chirurgie esthétique et gribouillai sur des feuilles mobiles les bases de l’univers des néomorphes. En une semaine, j’arrivai à un récit d’une quinzaine de pages.

L’atelier d’Élisabeth où je présentai Le premier de sa lignée fut une étape marquante de ma vie littéraire – et de ma vie tout court. Avec l’aide des participants et de l’animatrice, je retravaillai le texte, le rendis publiable et le soumis à Joël. Au début de l’automne 2007, celui-ci accepta de le publier. Ce texte allait être ma première publication vraiment professionnelle.

Références

Mureliane. (2008). Critique du Solaris 168. Les chroniques de l’imaginaire. Récupéré le 2014-12-04 à : http://www.climaginaire.com/index.php/climaginaire/Revue-fanzine/Revue/Solaris-Numero-168

Peeters, B. (2009). Critique du Solaris 168. Phénix-Web. Récupéré le 2014-12-04 à : http://www.phenixweb.net/SOLARIS-no-168