
Titre original : Métier : figure de proue
Genre : Science-fiction
Année : 2014
Publication : Solaris 192
Site Web : revue-solaris.com
Qu’aimeriez-vous dans cette histoire?
Le côté « gadget » de cette nouvelle, qui présente une forme particulière. L’univers potentiel qu’elle contient.
Résumé
Pour traverser les fleuves de matières noires qui s’écoulent à l’extérieur du système solaire, il faut éviter d’effrayer les créatures qui y vivent. C’est à cette tâche que doit se consacrer la figure de proue, le plus important membre d’équipage des vaisseaux interstellaires. Vous rêvez d’être figure de proue? Cette capsule d’informations vous fournira les renseignements de base. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter votre conseiller d’orientation!
Revue de presse
Les différents courants des littératures de l’imaginaire […] sont représentés [dans ce spécial 40 ans de Solaris], de l’histoire de zombie plus ou moins trash au space opéra le plus échevelé (Métier : figure de proue, de Philippe-Aubert Côté, qui m’a évoqué pêle-mêle Poul Anderson – pour l’aspect « petite annonce » -, McCaffrey et Cordwainer Smith, excusez du peu !), en passant par l’uchronie.
Les chroniques de l’imaginaire
Origines de cette histoire
Je l’avoue : je n’aime pas vraiment les récits courts. Je n’aime ni en lire ni en écrire, alors que certains ne jurent que par cette forme de fiction. Les récits courts ne sont ni mauvais ni trop faciles en soi : j’ai adoré les nouvelles de Pierre Bordage dans le recueil Dernières nouvelles de la Terre et je sais que la brièveté d’un texte demande beaucoup de travail… Mais voilà, je suis plus intéressé par les constructions monumentales et complexes que par les esquisses. Je préfère les romans aux nouvelles et j’aime les récits développés dans les moindres détails – l’une des raisons pour lesquelles j’aime bien les mangas et les animations japonaises, qui se contraignent rarement à présenter un récit linéaire. Chacun son truc : les récits courts ne sont pas ma tasse de thé, tout simplement, et c’est très bien… mais que ceux qui n’aiment pas les longueurs restent dans leur coin!
Quand on m’a invité à pondre un texte de 750 mots pour célébrer le 40e anniversaire de Solaris, j’ai failli refuser, puis je me suis dit que je ne pouvais passer à côté de l’occasion de célébrer la plus vieille revue francophone consacrée aux littératures de l’imaginaire. J’ai alors décidé de jeter sur papier les grandes lignes d’un univers en gestation que je garde précieusement dans mes cartons. L’idée de faire de ce texte une sorte de capsule d’orientation vient, d’une part, d’une « nouvelle-gadget » de Forest J. Ackerman, étudiée dans un cours de paralittérature à l’Université Laval, à l’automne 2003, et, d’autre part, de mon conjoint qui est conseiller d’orientation.
Références
Mureliane. (2014). Critique du Solaris 192. Les chroniques de l’imaginaire. Récupéré le 2014-12-06 à : http://www.climaginaire.com/index.php/climaginaire/Revue-fanzine/Revue/Solaris-Numero-192