Sa vie au bout du pinceau

Titre original : Sa vie au bout du pinceau

Genre : Fantastique

Année : 2008

Publication : Solaris 168

Site de l’éditeur : revue-solaris.com

Prix d’écriture sur place, Boréal 2008

Qu’aimeriez-vous dans cette histoire?

Un récit fantastique coup-de-poing.

Résumé

La peinture est toute sa vie, mais la maladie d’Alzheimer ronge déjà son talent. Et si la solution se trouvait dans son art?

Revue de presse

Allez directement vers Sa vie au bout du pinceau de Philippe-Aubert Côté : un peintre apprend qu’il a la maladie d’Alzheimer. Sa réaction est un chef-d’oeuvre du fantastique. Et cela en quatre pages seulement!

Phénix-Web

Les deux meilleures nouvelles [du Solaris 168] sont celles de Philippe-Aubert Côté « Sa vie au bout du pinceau », téléphonée d’un bout à l’autre mais qui fonctionne sur l’émotion, et « Voici l’âge de glace » de Claude Lalumière, hommage foutraque à La Forêt de Cristal de J.G Ballard qui réserve quelques belles images d’une ville assaillie par une glace quantique.

Bifrost

Origine de cette histoire

Sa vie au bout du pinceau a remporté le prix d’écriture sur place au Congrès Boréal 2008. C’est l’une des traditions de ce pow-wow annuel de la SFFQ : le samedi soir, les participants doivent, en une heure, improviser une nouvelle à partir d’un mot ou d’une image donnée par l’écrivaine Julie Martel. Le texte gagnant est publié sans corrections dans Solaris. C’est à l’instigation d’un ami de l’époque que j’ai tenté l’expérience cette année-là. Les mots inducteurs donnés étaient « Aux armes ». Comme ils renvoyaient explicitement à une révolution, avec ses fusils et ses canons, je me suis demandé quelles autres armes je pouvais mettre en scène, et contre quoi elles pouvaient lutter, à part un tyran…

Puis ce fut le déclic : je venais de lire dans Cerveau & Psycho un article consacré au peintre William Utermohlen. Atteint de la maladie d’Alzheimer, le pauvre homme avait documenté la progression de sa maladie en réalisant régulièrement son autoportrait sans miroir, seulement de mémoire. D’un dessin à l’autre, le visage d’Utermohlen se disloque et se réduit, à la fin, en un masque informe sorti d’un cauchemar. Un visage idéal pour personnifier le néant! Juxtaposant le souvenir d’Utermohlen et les mots inducteurs donnés par Julie Martel, je me suis dit : « Et si les « armes » étaient en fait les pinceaux d’un peintre, et que ce peintre les employait pour lutter contre la maladie d’Alzheimer? » Emballé par l’idée, je rédigeai Sa vie au bout du pinceau en une heure. Le lendemain, ce texte remportait le prix d’écriture sur place.

Références

Day, T. (2009). Critique du Solaris 168. Bifrost 53. Récupéré le 2014-12-04 à : http://www.noosfere.com/Icarus/Livres/niourf.asp?numlivre=2146572710

Peeters, B. (2009). Critique du Solaris 168. Récupéré le 2014-12-04 à : http://www.phenixweb.net/SOLARIS-no-168